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Moulins à vent

MON LIVRE : RACHEL ET FREDERIK

LES POLDERS


A cette époque, comme à la notre, un flot continuel de réfugiés cherchait asile dans ce qui était, à leurs yeux un havre de paix, de sécurité :  juifs,  huguenots, ils fuyaient la persécution politique et religieuse qui faisait rage un peu partout dans le monde.  Ils furent une véritable richesse pour leur hôte car ils apportaient, avec eux, talents, réseaux d'affaires et donc prospérité ! Les villes en bénéficièrent et virent leur population croitre de façon exceptionnelle : entre 1622 et la fin du siècle, par exemple, Amsterdam passa de cent à deux cent mille habitants !  

Ce pays, tout petit, en état de surpopulation, n'avait plus qu'une solution : tenter l'impossible, gagner des terres dont le niveau était bien souvent situé au dessous du niveau de la mer !  Ils entouraient d'abord de digues de vastes zones appelées Polders, puis l'eau emprisonnée était pompée par des moulins à vent, si caractéristiques du paysage hollandais. Pari risqué : aussi loin qu'on puisse remonter la population a toujours dû se protéger de la menace permanente de la monté des eaux : marées exceptionnelles, digues rompues, polders inondés, hommes et animaux engloutis, navires jetés à la côte, maisons et moulins ravagés sont malheureusement monnaie courante. Une lutte perpétuelle qui ne les a pourtant pas découragés. Précisons que lorsque les français ont tenté d'envahir la Hollande les digues ont été ouvertes et le pays a été volontairement inondé par ses habitants. En hiver 1672 les troupes françaises ont tenté de passer sur les eaux gelées mais elles ont cédé et beaucoup sont morts noyés !

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Par ailleurs, pour subvenir aux besoins de toute cette population, il fallait pouvoir produire assez de nourriture et faire preuve, là encore, d'ingéniosité et de courage.

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POLDERS: Bienvenue
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