J'entends parfois des choses qui me font bondir du style : "Puisque Jésus est mort pour racheter nos péchés,  il faut que nous péchions, au moins un petit peu, pour qu'il ne soit pas mort pour rien"... C'est soit de l'ignorance, dans ce cas c'est pardonnable ; soit du cynisme, de l'humour de mauvais goût, pas très drôle ; ou de l'hypocrisie, ou tout simplement de la stupidité. C'est à désespérer de la nature "humaine" ! Alors je veux le dire et le redire, libres à vous d'y croire ou pas : Dieu s'est réellement, librement, fait homme en Jésus, par Amour pour nous. Pour nous montrer ce que c'est qu'être un véritable humain. C'est maintenant à nous de répondre à cela en devenant humains à notre tour, réellement et librement.... Dieu ne le fera pas à notre place parce que nous ne sommes pas des marionnettes dont il tirerait les fils. Mais, pour nous sortir de notre inhumanité il a payé le prix fort : il a sacrifié sa vie ! C'est ça le rachat dont il s'agit  ! Nous venons à la vie pour vivre dans l'amour, pas dans le péché, mais à chaque instant nous sommes totalement libres de tuer ou de ne pas tuer, de mentir ou de ne pas mentir, de tromper ou pas, de faire du mal ou de réconforter, de vivre dans la rancune la rancœur ou de pardonner. Et pour ceux qui douteraient encore je voudrais ajouter qu'au cours des siècles et dans tous les lieux de la terre les hommes se sont entourés de Dieux, de déesses, de divinités, qu'ils ont toujours représentés comme des monarques autoritaires, parfois violents et vengeurs. L'histoire de Jésus,  elle n'est pas inventée par les hommes, parce qu'elle est totalement à l'opposé de la représentation traditionnelle : un Dieu qui se fait homme, pauvre, traqué, persécuté, insulté, de la naissance à la mort, qui meurt sur croix pour nous dire son amour et pour nous apprendre à devenir humains c'est tellement au delà de ce que nous aurions pu imaginer que nous en sommes d'ailleurs encore à essayer de comprendre, tant cela nous dépasse.
Et puisque j'en suis arrivée à traiter des sujets qui me tiennent à cœur avec la peinture, autant en faire le tour : mon prochain chapitre traitera du combat contre l'obscurantisme.